“C’était mieux avant ?” projection le 19 décembre 2025

Dans un monde où les opinions s’entrechoquent à la vitesse des réseaux sociaux, la phrase « C’était mieux avant » revient comme un refrain familier. Mais que signifie-t-elle réellement ? Et surtout, est-elle encore pertinente aujourd’hui ?
Le court métrage réalisé par le groupe de jeunes Les voix de la gen’Z, accompagné par Calade, propose une plongée sensible et intelligente au cœur de cette question intergénérationnelle.

Le Vendredi 19 décembre 2025
À partir de 18h30
À l’espace Lawrence Durrel
Dans la salle multimédia

Un dialogue entre nostalgie et aspirations

Avec finesse, les jeunes réalisateurs explorent les souvenirs idéalisés des aînés, souvent empreints de nostalgie, face aux aspirations et aux préoccupations d’une jeunesse bien ancrée dans les enjeux contemporains. Le film ne cherche pas à trancher, encore moins à opposer : il observe, interroge et met en lumière les incompréhensions qui, parfois, éloignent les générations.

Derrière “avant”, une réalité plus complexe

Était-ce vraiment mieux avant ? Le court métrage invite à dépasser les clichés pour comprendre qu’aucune époque n’est parfaite. Les défis d’hier ne sont pas ceux d’aujourd’hui, et les avancées d’aujourd’hui étaient inimaginables hier.
Plutôt que de se perdre dans une comparaison stérile, les jeunes cinéastes proposent une autre voie : celle de l’écoute et du dialogue.

Un film tendre, critique et nécessaire

Ce qui frappe dans ce projet, c’est son regard profondément humain. À la fois tendre et critique, le court métrage dévoile les nuances des relations intergénérationnelles : les préjugés qui enferment, les malentendus qui s’accumulent, mais aussi les ponts qui peuvent se construire à travers la parole et la compréhension.

Construire ensemble un meilleur demain

En filigrane, le film pose une question essentielle : le véritable enjeu n’est-il pas plutôt de savoir comment avancer ensemble ?
La jeunesse y apporte une réponse inspirante : la compréhension mutuelle commence par l’écoute. C’est en croisant les regards, en partageant nos récits et en reconnaissant la valeur de chaque époque que l’on peut bâtir un avenir plus juste et plus riche.